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Rien de plus q'un mec ordinaire. Autodidacte qui peint, dessine, prend des photos, fait un peu de musique, écrit etc... Tout ce qui touche au créatif a du goût, alors j'y trempe mes doigts. Bref, je suis un curieux gourmand Qui roule en Moto Guzzi ! Me joindre : mimi.gau@laposte.net

vendredi 29 août 2014

BIERT AOÛT 2014 (épisode 1)




Mercredi 20 aout :

De l’huile plein la botte, le joint du cache culbuteur gauche est foiré et fuit plus que généreusement. Concessionnaire en vacances, je suis dans la mouise. Coup de téléphone à Marco et en fin d’après midi il débarque à la maison avec une pochette de joints et une clé dynamométrique. Une heure plus tard c’est réparé, je peux charger la machine.

Jeudi 21 Aout :

 9 heures du matin, il fait beau, mais la température est plutôt fraîche. Je démarre et me voilà parti pour le sud et plus précisément la Corrèze où je fais escale pour la nuit.

Vendredi 22 Aout :

9 heures du matin, il fait toujours beau et la température est toujours aussi fraîche. Déception en arrivant à Toulouse, le ciel est gris.
60 bornes plus loin la pluie arrose copieusement le paysage et de gros nuages aussi trempés qu’une serpillière dans un seau s’accrochent aux montagnes, je fulmine !
Après une halte à St Girons, c’est vers 16 heures que j’arrive à Biert au camping l’Azaigouat sous une pluie battante. 



Certains sont arrivés hier et avec le patron et quelques vacanciers m’accueillent à l’abri de l’auvent du bar. Certes on rigole, mais intérieurement je fais la gueule. J’ai l’amère impression d’avoir organisé une hivernale.





Un peu plus tard la pluie cesse, j’en profite pour planter la tente sur un sol détrempé et spongieux, tant que je me demande si ça vaut le coup de gonfler le matelas. D’autres arrivent, on s’évapore d’humidité au coin de la grande cheminée puis on prend l’apéro puis le dîner en maudissant l’été pourri. 










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BIERT AOÜT 2014 (épisode 2)




Samedi 23 aout :

La nuit à été froide et humide, je sors le nez de la tente, une bruine démoralisante me mouille le visage.
Petit déjeuner, la pluie à cessée et on sent venir à travers les nuages un rayonnement revigorant.
En milieu de matinée nous partons pour le marché de St Girons. La route qui serpente le long du Salat et mouillée, mais au bout de l’encaissement apparait une portion de ciel bleu. Pour traverser les gorges de Ribaouto nous empruntons l’ancienne voie de chemin de fer transformée en route et ombrée d’étroits tunnels en courbes. Les moteurs résonnent dans les tubes maçonnés.
Lorsque nous arrivons à St Girons, le soleil nous flambe. Les sourires sont sur toutes les lèvres et les blousons sont enfin portés à l’épaule. Promenade entre les étalages odorants de pain frais, de fromages et de salaisons puis nous traversons le Salat en quête d’un resto.






D’habitude je ne fais pas de pub pour un établissement sauf les amis, mais je vais déroger à cette règle car s’étant attablés à seize en terrasse à 11H56, nous en sommes ressortis vers 15 heures en ayant assisté aux repas de tous nos voisins, même ceux arrivés bien après nous. Encore heureux que ce qui nous fut servit était bon… Alors pour celles et ceux qui passeront un jour par St Girons, je conseille d’éviter le « Madison » sauf s’ils désirent enquiller le repas de midi avec le diner du soir.
Comme nous avons eut assez de temps pour digérer entre les plats, nous partons de suite pour le Mas-D’azil. La route est belle et bien plus encore quand elle s’engage dans l’immense antre de la grotte. Il est vrai que l’entrée creusée par l’Arize fait une cinquantaine de mètres de haut et plus de quarante cinq mètres de large.




Un peu plus tard nous irons à pied dans la profondeur de la grotte puis reprenant nos montures par de petite routes sinueuses nous seront de retour au camping pour l’apéro tous content d’avoir vécu cette journée par beau temps ce qui cette année est plutôt rare.





Ce soir là nous serons 45 à table.*













Dimanche 25 Aout :

Nuit fraîche et matin ciel bleu. Midi c’est Paëlla préparée avec grandeur et amour !



Marie et Casimir arrivent sous un soleil radieux.









L’après midi nous partons vers l’étang de Lers puis après une pause, nous passerons le col d’Agnes (1570m) pour redescendre sur Aulus les bains et revenir au camping des images ensoleillées plein la tête.
















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BIERT AOÛT 2014 (FIN)




Lundi 26 Aout :

Toujours le soleil qui évapore la rosée sur les toiles de tente. Ce matin quelques uns sont sur la ligne de départ.



Avec celles et ceux qui restent, nous partons en vadrouille. Nous passons le col de saraillé par une étroite route où il est difficile de croiser un autre véhicule, puis par Soueix et Sentenac d’Oust nous grimpons vers le col de la Core (1395m) par une route récemment et richement gravillonnée. Pas terrible les deux roues sur un support peu stable et en plus, des graviers il y en avait au moins pour deux cols. La descente fut plus sereine car les ouvriers avaient tapissé tout dans la montée.



Une fois dans la vallée, un petit resto de Castillon en Couserans nous ouvrait son agréable terrasse. C’était très bon, copieux et d’un prix plus que raisonnable.



Estomac bien calée, nous avons déroulé du bitume vers Moulis pour prendre la voie qui escalade vers Alos et le col de Catchaudégué. Une largeur de voiture, pas plus et un revêtement parfois graillonneux, souvent chaotiquement rebouché, toujours inégal, des virages serrés sans visibilité autre que la pente abrupte des versants herbeux ou boisés, des épingles aux dénivelés surprenants. Bref une route… Disons plutôt un tracé pittoresque bordé de maisons perdues.
Arrivée à Seix, nous nous sommes réhydratés avant de revenir au camping.



Il n'y a pas d'erreur sur cette photo, c'est bien du diabolo menthe qu'il y a dans le verre.

Pour information, cet itinéraire est déconseillé aux machines sportives sauf si votre plaisir est de ne jamais passer la seconde.

Pour le dîner du soir, c’est cochon de lait accompagné d’une excellente sauce aux trompettes de la mort fraîchement cueillis.


                               Deux verres ? Ce n'est pas raisonnable !







Après le cochon de lait, c'est celui de pastis qui grille.










Mardi 27 Aout :

Ce soir il ne restera plus grand monde au camping. Ce jour marque la fin de la sortie Biert.







L’avenir décidera si nous reviendrons pour une nouvelle édition, mais pour ma part, je suis prêt à reprendre les inscriptions avec un peu plus d’expérience.

Une très bonne ambiance pour ce petit séjour, nous avons eut la chance d’être sous une fenêtre météo ensoleillée. Je tiens à remercier celles et ceux qui nous ont accueillis, celles et ceux que nous avons rencontrés, celles et ceux qui ont participés, bref je remercie tout le monde parce que c’était super chouette !

Le camping l’Azaigouat à Biert, retenez bien ce nom, c’est une bonne adresse dans une magnifique région.