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Rien de plus q'un mec ordinaire. Autodidacte qui peint, dessine, prend des photos, fait un peu de musique, écrit etc... Tout ce qui touche au créatif a du goût, alors j'y trempe mes doigts. Bref, je suis un curieux gourmand Qui roule en Moto Guzzi ! Me joindre : mimi.gau@laposte.net

mercredi 28 juillet 2010

LES ITALIENNES (remonter mon temps)

2009, terminé le boulot alors j'ai envie d'une moto plaisir. Je désire une belle machine confortable avec du couple et pas trop de cylindre; deux ce serait parfait ! Je lorgne donc vers HARLEY, BMW, TRIUMPH et GUZZI. Pour l'Americaine, l'Allemande et L'Anglaise, elles sont au dessus de mes moyens alors, reste que l'italienne. J'avais, il y a longtemps, une Laverda 750 SF et pour le peu qu'elle a durée, je n'en avais pas gardé un souvenir indélibile si ce n'est que ce monstrueux frein avant double cames qui arrachait la gomme sur route sèche mais dont l'usage sur le mouillé s'avérait plus que délicat. Catalogues, internet et forum vont m'aider à choisir et c'est une 1100 Guzzi California Classic qui sera mon élue.

Aujourd'hui, Juillet 2010, un peu plus d'une année plus tard et 11000 kilomètres au compteur, je ne regrette pas ce choix, bien au contraire ! Cette merveilleuse machine est tout ce que j'avais espéré. Certains m'ont mis en garde "Moto Guzzi, c'est pannes garanties" chantaient-ils. Légende ou réalité ? Qu'importe ma Calif m'apporte tellement de plaisir que je peux faire abstractions de quelques caprices. En tout cas pour le moment, tout va bien !

mercredi 21 juillet 2010

L'ANGLAISE (remonter mon temps)

1980, mon cousin part vivre aux Etats Unis et me laisse comme cadeau une BSA 650 en pièces détachées et sans circuit électrique. La Laverda 750 SF que nous possedions avec un ami ayant brûlée, j'étais plutôt content de cette acquisition. Avec un bon copain qui connaissait bien la mécanique nous l'avons remontée.

A noter que j'avais moi même fabriqué le porte bagages et le tableau de bord. Cette machine était particulière, un couple d'enfer, une bonne tenue de route et des sensations uniques mais helas, elle était très capricieuse et les pannes d'une fréquence décourageante. Alors, au terme d'un peu plus d'une année, nous nous sommes séparés au grand bonheur d'un collectionneur qui avait complètement flashé sur la fourche double disques. Voilà, à la suite de ce bref passage à l'Anglaise je suis revenu aux japoanaises avec une 360 XS Yamaha puis une Honda 350 CB twin etc...




LES JAPONAISES (remonter mon temps)

1976, ma première moto... Une Honda 125 S3 ! Un bon début et avec elle j'ai fait, en partant de Paris, Cherbourg-St Nazaires par les côtes. Le petit mono était chargé comme un mulet mais il n'a jamais fait défaut.

En 1977, enfin le permis moto. Je revendais la S3 et j'achetais un Honda 500 four d'occasion. Une machine dont le cadre boudinait et les freins ne répondaient pas vraiment à l'urgence mais, avec elle, nous avons fait de bonnes virées et la plus longue jusqu'en Espagne.

Cette Kawasaki 500 n'était pas à moi. Juste un essai... Quelle bombe ! Roue arrière garantie sur toute la boîte de vitesse. La tenue de route et le freinage étaient perfectible mais ça le faisait quand même.


1988, le Honda 750 V4. Un moteur gavé de chevaux mais poussant de manière trop linéaire. Une moto trop lourde, difficile à piloter d'autant que le cadre vrillait dans tous les sens. J'avais acheté cette machine dans l'urgence suite au vol de ma 500 Honda VTE. Une petite bécanne vraiment sympa avec un entrainement par arbre. Excelente tenue de route, bon freinage et un bicylindre en V qui crachait le feu.

En 1989 je refourgais le 750 pour un Honda Revere 650. Rien à dire sur cette machine sinon qu'elle est bonne à tout faire sans histoire mais également sans réel plaisir. Une vraie machine de "roule toujours". 11 ans de loyaux service et 180 000 kilomètres au compteur. Suivra une Honda 500 CBS qui me servira aussi 11 ans et qui roule encore pour quelqu'un d'autre.




mardi 20 juillet 2010

C'ETAIT UNE PREMIERE (Trofeo rosso 2010)

Pour moi, le Troféo c'était une première. Je ne savais ce qui m'attendait au bout de ce parcours mais je n'étais nullement anxieux.
Ayant participé deux fois aux Cheyennes et quelques autres rendez-vous, je ne pouvais croire que la bonne ambiance habituelle ferait défaut.

Vendredi matin, de bonne heure, j'ai chargé ma belle Calif et j'ai touné la clef du contacteur avec en poche un petit bout de papier m'indiquant brièvement l'itinéraire.


Aux commandes d'une Guzzi on ne fait jamais la route en solitaire. C'est étrange cette sensation d'être deux et que la machine que je chevauche n'est pas qu'un accessoire mécanique. Depuis que nous sommes ensemble, je crois plus convenable de dire "Nous partons !" car elle est devenue ma complice de voyage. Et qui sait, si elle ne prend pas autant de plaisir que moi ?

Un rendez-vous resto était fixé à LE BLANC. A midi je n'étais donc plus en couple. Avec les amis(es), nous nous sommes correctement restaurés pour un prix très raisonnable.

C'est en fin d'après-midi que nous avons planté nos tentes sur les pelouses du circuit.

La suite c'est comme une bande dessinée, une succession de pages colorées de rigolades, d'apéros, de pique-niques et, partout autour de nous, partout où le regard va, l'envoutement permanent de nos belles machines.

Merci à tous pour ce fabuleux week-end !

Michel Gau.

QUELQUES TRONCHES PRESENTES (Troféo rosso 2010)






















LA VIE DU CAMPING (Troféo rosso 2010)